Un peu d'histoire :
- Avant 1791, il était procédé à la nomination d'un syndic pour une durée de 3 ans, il était mandataire chargé de veiller aux intérêts de la paroisse, ce rôle étant assimilé à celui actuel des maires. Cette nomination s'effectuait, après convocation des habitants faite au son de la cloche, devant la principale entrée de l'Eglise, à l'issue de la messe, en présence du notaire royal du baillage de Lorris et du conseil de fabrique.
- Au XVIIIe siècle, ce village était du Diocèse de Sens, de l'Intendance d'Orléans, de l'Election de Montargis. La cure possédait un revenu de 700 livres. L'Archevêque de Sens avait le droit de nommer le curé. Cette paroisse comptait alors 500 habitants. En 1869, on comptait 512 habitants dans le bourg et dans huit hameaux. Le plus éloigné était à 4 km. Sur la commune s'étendait un important établissement gallo-romain situé entre le village et Lorris comme en témoignent les restes de tuiles, céramiques diverses et de statuettes. Il s'agit très probablement d'une villa disparue des IIIe - IVe siècles.
- Près du village, l'Oratoire-Fontaine St-Genou marque le lieu d'un pèlerinage qui fut très fréquenté. Les malades se plongeaient nus dans la source pour guérir et ces immersions causaient parfois des accidents sérieux. Ces cérémonies permettaient à certains de tirer un profit lucratif et cette Fontaine n'était pas laissée à l'abandon. Un ennui grave cependant : il arrivait que cette source tarisse brusquement. Une année, le phénomène se produisit la veille du pèlerinage. Voyant les espérances d'une bonne journée s'envoler, le bedeau passa la nuit à aller à la rivière proche puiser clandestinement l'eau avec laquelle il remplit la capricieuse fontaine. Il fit tant de voyages qu'il y gagna une pleurésie dont il mourut.
- L'école et la mairie de Noyers ont été construites entre 1878 et 1882. Malheureusement, l'école fut fermée en 1971. En 1920, le Monument aux Morts fut construit.
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Jean Guillaume Mauduit...
Le Bienheureux Jean Guillaume Mauduit, est un ancien curé de Noyers. Originaire de Chevillon-sur-Huillard où il naquit en 1746, ordonné prêtre le 15 septembre 1771, il est nommé vicaire à Boiscommun puis curé de Noyers fin 1784. Ayant refusé de prêter serment à la Nouvelle Constitution, il partit se cacher, début août 1792, à Orléans puis à Paris où il fut massacré aux Carmes à coups de piques, sur les marches de la chapelle ou dans le jardin de ce couvent l'après-midi du 2 septembre. Il a été béatifié le 17 octobre 1926 parmi les 109 prêtres tués avec lui le même jour.
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